Plus de 50% du territoire communal est couvert par la forêt, plus ou moins clairsemée.
Elle est située sur les coteaux et les zones montagneuses : la côte Saint Marc, les Vignasses, la Charette, Fanchironnette, le Fournas, et le Massif des Bruyères.
Ces forêts sont boisées, majoritairement de chênes pubescents, de chênes verts, de pins sylvestres, de cystes et de pins d’Alep. Cette palette végétale témoigne des influences climatiques à la fois alpines et méditerranéennes.
Une partie de la forêt couvrant le territoire communal appartient à la commune. Cette forêt est soumise au régime forestier ; elle est gérée par l’Office National des Forêts.
Gérer une forêt, c’est la faire vivre et grandir. L’abattage d’un arbre et/ou la coupe d’une parcelle ne sont pas des actes contre nature ou des déboisements sauvages. Quand ils sont bien réfléchis et intégrés dans une logique de long terme, ces travaux régénèrent et protègent la forêt.
La superficie de la forêt communale de Château-Arnoux-Saint-Auban qui relève du régime forestier est de 393 hectares. Le document d’aménagement, qui définit les règles de sa gestion, s’applique sur la période 2017-2036, en tenant compte des critères environnementaux, paysagers, économiques et sociaux.
Exploitation de la parcelle 8, Fanchironnette et Clubières :
Dans la futaie régulière de pins noirs d’Autriche de 60 à 80 ans, zone sombre et dense, une coupe d’amélioration est programmée pour redonner de la lumière aux arbres et récolter du bois ; la forêt sera plus vigoureuse et résistera davantage aux aléas climatiques et sanitaires
Dans la futaie régulière de pins d’Alep âgés de 60 à 80 ans, il s’agira d’effectuer une coupe de régénération pour permettre aux jeunes semis d’apparaître dans la trouée ; la parcelle sera rajeunie et préparera la forêt de demain.
En marge de ces travaux, un diagnostic concernant les Obligations Légales de Débroussailler (OLD) est en cours.
Une consultation est également lancée pour différentes interventions comme la plantation de jeunes sujets dédiés à l’espace arbres de naissance, avec protections contre le gibier, la fourniture d’abris et nichoirs à mésanges et la création de périmètre d’îlots de sénescence (ILS). Ce sont de petits peuplements laissés de manière définitive en évolution libre, sans intervention et jusqu’à leur terme (effondrement des arbres). Le maintien d’une trame de vieux bois dans les peuplements est une mesure environnementale importante de l’ONF, traduite dans l’instruction relative à la prise en compte de la biodiversité dans la gestion courante.